Créatine

créatine

La créatine est l’un des produits les plus populaires chez les athlètes faisant de l’entraînement musculaire par résistance et c’est possiblement l’un des produits les plus craints et les plus méconnus. Voici ce qui en est réellement. 

La créatine est une molécule produite par le corps qui emmagasine de l’énergie sous forme de phosphate. Pendant les périodes de stress, ce phosphate relâche de l’énergie pour aider la fonction cellulaire. Cette action fait en sorte que l’on ressent les bénéfices liés à la supplémentation en créatine.

Tout d’abord, on peut retrouver la créatine de manière naturelle dans certains aliments comme le bœuf, le poulet, le lapin, les œufs et le poisson. Certains produits laitiers en contiennent aussi mais leur apport est minime. On note que les niveaux naturels de créatine sont plus bas chez les végétariens. Les athlètes utilisent les suppléments de créatine pour ses nombreux bénéfices.

La plupart des suppléments de créatine se vendent sous la forme de créatine monohydrate qui la forme la moins chère et la plus efficace. Ses bénéfices sont, entres autres, une légère augmentation de la force musculaire, une plus grande capacité lors des exercices anaérobiques et une baisse de fatigue chez les usagers. De plus, on remarque des bénéfices pour la protection des muscles et des neurones. L’un des effets les plus recherchés est aussi l’augmentation de l’aspect esthétique des muscles qui prennent un peu de volume à cause de la rétention d’eau dans les muscles (qui peut aller jusqu’à 5 livres) causé par la créatine.

Donc, est-ce que c’est une forme de stéroïde?

 

NON! La créatine n’a pas l’effet sur les hormones comme le font les stéroïdes et n’a vraiment pas la même composition chimique. Donc, non, la créatine N’est PAS une forme de stéroïde. La créatine n’influence pas les niveaux de testostérones.

On recommande environ 2 grammes par jour pour une personne sédentaire. Les besoins pour les athlètes varient selon l’intensité de l’exercice mais les études s’entendent pour dire que 5 grammes par jour est une bonne moyenne pour la plupart des athlètes actifs.

Il est important de boire beaucoup d’eau lorsqu’on prend ce supplément car il peut causer des crampes à l’estomac. De plus, certaines personnes doivent étendre le dosage de leur prise de créatine à travers la journée car des diarrhées et des nausées peuvent se produire lors d’une grande consommation de créatine.

Il ne semble pas avoir d’effets secondaires importants suite à la prise de créatine chez les personnes en santé.

100% Natty


SOURCES :

1)   Harris RC, Söderlund K, Hultman E. Elevation of creatine in resting and exercised muscle of normal subjects by creatine supplementation. 1992. Clin Sci (Lond).
2)   Dahl O. Estimating protein quality of meat products from the content of typical amino-acids and creatine. 1965. J Sci Food Agric.
3)   Jenness R. The composition of human milk. 1979. Semin Perinatol.
4)   Deldicque L, et al. Kinetics of creatine ingested as a food ingredient. 2008. Eur J Appl Physiol.
5)   Mujika I, Padilla S. Creatine supplementation as an ergogenic aid for sports performance in highly trained athletes: a critical review. 1997. Int J Sports Med.
6)   Terjung RL, et al. American College of Sports Medicine roundtable. The physiological and health effects of oral creatine supplementation. 2000. Med Sci Sports Exerc.
7)   Guzun R, et al . Systems bioenergetics of creatine kinase networks: physiological roles of creatine and phosphocreatine in regulation of cardiac cell function. 2011. Amino Acids.
8)   Braissant O, Henry H. AGAT, GAMT and SLC6A8 distribution in the central nervous system, in relation to creatine deficiency syndromes: A review. 2008. J Inherit Metab Dis.
9)   McMorris T, et al. Creatine supplementation and cognitive performance in elderly individuals. 2007. Neuropsychol Dev Cogn B Aging Neuropsychol Cogn.
10   Hultman E, Greenhaff PL. Skeletal muscle energy metabolism and fatigue during intense exercise in man. 1991. Sci Prog.
11)   Kreider RB. Effects of creatine supplementation on performance and training adaptations. 2003. Mol Cell Biochem.
12)  Delanghe J, et al. Normal reference values for creatine, creatinine, and carnitine are lower in vegetarians. 1989. Clin Chem.
13)  Jäger R, et al.Analysis of the efficacy, safety, and regulatory status of novel forms of creatine. 2011. Amino Acids.
14)  Jagim AR, et al. A buffered form of creatine does not promote greater changes in muscle creatine content, body composition, or training adaptations than creatine monohydrate. 2012. J Int Soc Sports Nutr.
15)  Silber ML. Scientific facts behind creatine monohydrate as sport nutrition supplement. 1999. J Sports Med Phys Fitness.
16) Kilduff LP, et al. Effects of creatine on body composition and strength gains after 4 weeks of resistance training in previously nonresistance-trained humans. 2003. Int J Sport Nutr Exerc Metab.
17)  Bender A, et al. Creatine improves health and survival of mice. 2008. Neurobiol Aging.
18)  Kilduff LP, et al. The effects of creatine supplementation on cardiovascular, metabolic, and thermoregulatory responses during exercise in the heat in endurance-trained humans. 2004. Int J Sport Nutr Exerc Metab.
19)   Olsson KE, Saltin B. Variation in total body water with muscle glycogen changes in man. 1970. Acta Physiol Scand.
20)  Vandenberghe K, et al. Long-term creatine intake is beneficial to muscle performance during resistance training. 1997. J Appl Physiol.